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Des scientifiques affirment avoir mesuré un « temps négatif » dans le cadre d'une expérience quantique portant sur la relation photon-atome,
Mais cette affirmation a suscité scepticisme et controverse

Le , par Mathis Lucas

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7  0 
Une équipe de chercheurs a publié une étude dans laquelle ils affirment avoir démontré que le « temps négatif » n'est pas seulement une idée théorique, mais qu'il existe de manière tangible et physique, et qu'il mérite d'être examiné de plus près. Bien que l'étude ne porte pas directement sur l'informatique quantique, les résultats pourraient avoir des répercussions sur l'amélioration des mémoires quantiques et des systèmes de communication en renforçant le contrôle des interactions photon-atome. Mais l'étude est controversée, certains critiques affirmant que les résultats ne démontrent pas un changement radical dans notre compréhension du temps.

Une nouvelle étude relance le débat sur la notion du « temps négatif »

L'étude en question a été réalisée par des chercheurs de l'université de Toronto, au Canada, et de l'université Griffith, en Australie, et portes sur « le retard de groupe » subi par les photons. En effet, lorsque la lumière traverse un matériau, sa vitesse est affectée, entraînant un retard dans le temps qu'elle met à voyager d'un point à un autre. Normalement, ce retard est positif, ce qui signifie que la lumière ralentit lorsqu'elle interagit avec les atomes du matériau.


Mais dans certains cas, notamment lorsque la lumière est réglée sur des fréquences spécifiques proches de la résonance atomique du matériau, un phénomène étrange se produit : « le retard de groupe devient négatif ». Cela signifie que la lumière semble sortir du matériau avant qu'elle ne le fasse, créant ainsi un paradoxe qui a intrigué les physiciens. En fait, c'est comme si le photon provoquait un effet, comme l'excitation de l'atome, avant même qu'il n'arrive.

Cela peut se produire dans le monde quantique, mais n'a pas de sens dans notre expérience quotidienne du temps. Pour mieux comprendre ce phénomène, l'équipe de recherche, dirigée par le physicien Aephraim M. Steinberg de l'université de Toronto, a entrepris de répondre à une question fondamentale : ce retard de groupe négatif correspond-il au temps que les photons passent en tant qu'excitations atomiques ? Selon les chercheurs, la réponse est « oui ».

En utilisant une méthode appelée « effet Cross-Kerr », les chercheurs ont pu sonder le degré d'excitation atomique causé par les photons transmis, même lorsque le temps de propagation était négatif. Les résultats de l'étude ont montré que « le temps passé par les photons en tant qu'excitations atomiques était directement lié au délai de groupe, ce qui suggère que le temps négatif observé dans le retard de groupe a une réelle signification dans la physique ».

Plus précisément, les chercheurs affirment que le temps négatif a une signification physique plus importante qu'on ne le pensait auparavant et pourrait également avoir des implications pour la technologie quantique, telle que l'informatique quantique. Toutefois, les résultats ont été accueillis avec scepticisme.

Potentielles implications de cette étude pour l'informatique quantique

L'étude n'aborde pas directement l'informatique quantique, mais les conclusions pourraient avoir des implications sur l'avenir de la technologie quantique. Les ordinateurs quantiques reposent sur la manipulation précise de bits quantiques, ou qubits, pour effectuer des calculs. Comprendre comment les photons interagissent avec les atomes d'un milieu pourrait permettre de mieux contrôler les systèmes quantiques, ce qui pourrait accélérer les progrès.

En particulier, cela pourrait favoriser de nouvelles avancées dans les réseaux de mémoire et de communication quantiques, où les informations sont stockées et transmises par l'intermédiaire de photons. Selon les experts, « la capacité à gérer ces interactions, même dans les cas où le retard de groupe est négatif, pourrait contribuer à améliorer l'efficacité et la stabilité des processeurs quantiques ». Cela constitue l'un des défis majeurs de l'informatique quantique.

En outre, les résultats de l'étude offrent de nouvelles pistes de réflexion sur la manière dont l'information est transférée dans les systèmes quantiques. En comprenant comment les photons peuvent interagir avec les atomes pendant des durées négatives, les chercheurs pourraient être en mesure de concevoir des circuits quantiques plus efficaces qui exploitent ces comportements inhabituels pour améliorer les performances des ordinateurs quantiques.

Étant donné que cet article présente des implications pratiques qui n'ont pas été directement abordées dans l'article, il est important de noter certaines limites. Les expériences ont nécessité un environnement hautement contrôlé, notamment des atomes ultra-froids et une synchronisation précise des impulsions lumineuses. Selon les critiques, il pourrait être difficile d'appliquer ces résultats à des systèmes plus importants ou à des types de milieux différents.

En outre, le retard de groupe négatif observé ici est étroitement lié à l'interférence quantique, qui peut être sensible au bruit et aux perturbations. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer comment ces effets pourraient se manifester dans des systèmes quantiques plus complexes ou dans des applications pratiques de l'informatique quantique. Ces travaux pourraient également ouvrir une série de nouvelles voies de recherche.

À l'avenir, les chercheurs pourraient vouloir étudier si des comportements similaires se produisent dans d'autres systèmes atomiques ou avec d'autres types de lumière, tels que les photons intriqués. Ils pourraient aussi étudier comment ces résultats pourraient être appliqués pour améliorer la mémoire quantique et les systèmes de communication, où le contrôle précis des interactions photon-atome est crucial pour maintenir l'intégrité de l'information quantique.

Analyse critique des résultats de l'étude

Les résultats de l'étude ont été publiés sur le serveur de préimpression arXiv, mais pas encore dans une revue à comité de lecture. Toutefois, ils ont attiré l'attention du monde entier et suscité le scepticisme. Certains physiciens estiment que le terme « temps négatif » pourrait être trompeur. « C'est un sujet difficile, même pour nous qui parlons avec d'autres physiciens. Nous sommes tout le temps mal compris », a déclaré le professeur Aephraim Steinberg.

Les critiques suggèrent que les observations pourraient être expliquées par des phénomènes connus, tels que les effets de phase ou les interférences quantiques, sans nécessiter l'introduction d'un concept aussi radical dans notre compréhension du temps. Si l'expression « temps négatif » est controversée, Aephraim Steinberg défend son utilisation, espérant qu'elle suscitera des discussions plus approfondies sur les mystères de la physique quantique.

La physicienne théorique allemande Sabine Hossenfelder, par exemple, a critiqué les travaux dans une vidéo YouTube visionnée des centaines de milliers de fois. Elle a notamment déclaré : « le temps négatif dans cette expérience n'a rien à voir avec le passage du temps ; c'est juste une façon de décrire comment les photons voyagent à travers un milieu et comment leurs phases se déplacent ». Aephraim Steinberg et son équipe ont défendu leurs travaux.

L'équipe a répliqué en faisant valoir que ses recherches comblent des lacunes cruciales dans la compréhension des raisons pour lesquelles la lumière ne se déplace pas toujours à une vitesse constante. Aephraim Steinberg a reconnu la controverse suscitée par le titre provocateur de leur article, mais il a souligné qu'aucun scientifique sérieux n'avait remis en question les résultats expérimentaux. (L'étude a suscité un grand débat dans la communauté.)

« Nous pensons qu'il s'agit d'une manière fructueuse de décrire les résultats. Je vais être honnête, je n'ai actuellement aucune idée de la voie à suivre pour passer de ce que nous avons étudié à des applications. Nous allons continuer à y réfléchir, mais je ne veux pas donner de faux espoirs aux gens », a déclaré Aephraim Steinberg. Selon lui, si les applications pratiques restent hors de portée, l'étude ouvre la voie à l'exploration des phénomènes quantiques.

En somme, ces critiques mettent en évidence la nécessité d'une analyse approfondie et d'une discussion rigoureuse avant de tirer des conclusions définitives sur la nature du temps dans le domaine de la mécanique quantique. Elles rappellent également à la communauté scientifique l'importance de la prudence dans l'interprétation des résultats expérimentaux, surtout lorsqu'ils semblent défier les concepts fondamentaux de la physique.

Source : rapport de l'étude

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Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des résultats de cette étude ? Ses conclusions sont-elles pertinentes ?
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 10:32
Disons que nous sommes quasi-insignifiant comparé à l'immensité de l'univers et de ce qui le compose. Et on sait très peu de chose à mon avis sur l'univers.

En effet des chercheurs ont entrepris de déterminer si à l'échelle quantique la loi de la gravité s'applique. Mais je peux déjà répondre à cette question : oui. En effet, à l'approche d'une étoile, d'une galaxie, d'un trou noir, tous des objets à forte gravité, le trajet de la lumière est courbée. Voir détruite dans le cas de trous noirs. Donc p=mg s'applique aussi au quantique mais est infinitésimale si la gravité est faible. En effet la masse m d'un photon ou d'une particule est infinitésimale et donc son poids p dépend essentiellement de la gravité g. Donc inobservable avec les outils dont disposent les êtres humains. Et si on remplace dans E=mC2 m par p/g cela donne E=(p/g)C2, on s'aperçoit que plus la gravité augmente plus la célérité augmente à énergie égale. Ce qui est on ne peut plus logique.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 15:27
Bonjour.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
1./ La vitesse de la lumière est considérée comme une constante (300.000 K/s). Hors, j'ai lu par ailleur qu'au moment du BigBang, la vitesse de l'explosion a, ai-je compris, été plus rapide que la lumière. Est-ce vrai ou vraisemblable. Si oui, comment prendre comme acquit une vitesse constante pour la lumière.
En effet, ça peut paraitre contradictoire, mais l’expansion de l'univers, de l'espace-temps (du contenant) peut être plus rapide que la vitesse de la lumière (le contenu). Si je tente une métaphore, c'est comme si l'espace-temps était un élastique, et la lumière une tâche d'encre qui se déplace toujours à la même vitesse dans cet élastique. L'élastique se déforme, s'agrandit à une vitesse plus élevée que le déplacement de la tâche (ce qui peut donner l'impression que la tâche recule, même si elle va dans le sens de l'expansion), mais de son point de vue, la tâche va à la même vitesse. C'est la notion de la relativité restreinte d'Einstein.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
2./ Le "temps" ne s'écoule pas toujours à la même vitesse. Une expérience a prouvé cela depuis longtemp avec 2 horloges à des altitudes différentes me semble t-il. Si le temps ne s'écoule pas à la même "vitesse" en tout point, comment la vitesse de la lumière peut-elle être une constante.
C'est un autre paradoxe apparent de la relativité. La relativité restreinte est un complexe à simplifier, mais tu peux te renseigner sur le "paradoxe des jumeaux". Du peu que je peux expliquer, la gravité impacte l'espace-temps. Plus je suis proche d'une masse lourde, plus lentement le temps passe du point de vue d'un observateur externe. De mon point de vue, le temps passe à la même vitesse.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
3./ Il est généralement admis qu'on ne peut pas se déplacer plus vite que la lumière. Hors, cette même lumière semble pouvoir être avalée par un "trou noir", et donc être ralentie tellement qu'on ne la voit pas/plus se déplacer dans le trou noir.
Voir au-dessus, la vitesse, de son propre point de vue, va toujours à la même vitesse. Mais de l'extérieur du trou noir, elle semble se figer. Voir le paradoxe des jumeaux.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
4./ Comment la vitesse de la lumière a-t-elle été calculée ? Et comment peut-on affirmer qu'il ne peut pas avoir d'autre "chose" qui se déplacerait plus rapidement ?
Il y a plusieurs méthodes. Par exemple, on peut utiliser des mécanismes comme des miroirs et des roues dentées, et mesurer la vitesse de rotation de la roue lorsque son trou laisse passer la lumière dans le sens retour, puis en déduire la vitesse de la lumière.
Sinon on peut simplement utiliser des lasers, dont les rayons sont tous orientés dans la même direction.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
5./ On dit que l'univer est en expension, et que cette expension s'accélère. Comment alors expliquer que des galaxies se "rapprochent" ? (comme la voie lactée et proxima du centaure ?
Pas toutes les galaxies. Dans ce cas précis, l'expansion de l'univers éloigne ces deux galaxies, mais la gravitation (plus importante si la distance est faible) est supérieure ici, donc le résultat mathématique est bien un rapprochement (et une collision dans plusieurs milliards d'années je crois). Mais généralement les galaxies s'éloignent.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
6./ Comment peut-on "calculer" l'âge de l'univers alors qu'il est en expension et que cette dernière s'accélère ?
A ma connaissance grâce à l'expansion de l'univers justement. On connaît la vitesse d'éloignement qui augmente, et on a calculé l'équation pour déterminer le temps où le "volume" de l’univers égale zéro, soit il y a environ 13,5 milliards d'années. Évidement, on est jamais à l'abri d'erreur ou d'ajustement, mais on sait que cette approximation est assez précise.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
7./ L'Univer étant en expension, a-t-on su déterminer quel est son centre (le point de départ du BigBang) ?
Non car on n'a accès qu'à une partie de l'univers, l'univers dit visible, c'est-à-dire dont le contenu qui émet de la lumière est visible car la lumière a eu le temps de nous atteindre. Il existe une part de l'univers littéralement invisible (la lumière émise par des étoiles tellement lointaines qu'elle n'a pas encore pu atteindre le système solaire), et impossible de savoir si nous sommes au centre, à la périphérie ou autre part dans le vrai univers.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
8./ Toujours concernant l'expension et l'éccélération de cette expension, il arrivera un moment ou tout sera tellement éloigné de tout, que l'univer deviendra noir car la lumière n'aura plus de temps de "parvenir" jusqu'a nous. Je ne peux m'expliquer cela que si, à un moment donné, la vitesse de l'expension dépasse la vitesse de la lumière, non ?
Tout-à-fait, c'est une hypothèse qui s'appelle le Grand déchirement (Big Rip), si l'expansion continue d’accélérer au rythme actuel. Une autre possibilité est que l'accélération arrive à un maximum, puis s'inverse. L'univers se contracterai alors et on arriverait dans le Grand Effondrement (Big Crunch).

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
9./ Une petite dernière. Avec cette expension, arrivera-t-il un moment où cette expension disloquera les galaxies ? Ou bien ces dernières resteront-elles "groupées" et nous pourrons toujour voir au minimum, les étoiles de notre galaxie (qui resterait un tout) ?
Oui, c'est l'hypothèse du Grand Déchirement, où l'expansion serait telle que même les molécules serait déchirées et la physique telle qu'on la connaît ne serait plus possible.

Voilà, j'ai tenté de répondre à tes questions, mais la relativité est assez complexe à comprendre, donc j'espère que ça t'en aura donné un avant-goût.
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Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 26/12/2024 à 18:29
Il y a un moyen de créer du temps "négatif" c'est d'émettre des particules plus rapides qu'un photo autrement dit plus rapides que la vitesse de la lumière 300 000 m/s.
Or étant donné que c'est la vitesse mesurable la plus grande dans l'univers nous dit Wikipedia je ne sais pas si c'est techniquement faisable.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/12/2024 à 18:52
Elles rappellent également à la communauté scientifique l'importance de la prudence dans l'interprétation des résultats expérimentaux, surtout lorsqu'ils semblent défier les concepts fondamentaux de la physique.
Je dirai les concepts fondamentaux de la physique connue. On sait depuis peu que les galaxies ont toutes un trou noir en leur centre. On sait également depuis peu que l'univers est en expansion exponentielle et accélère. Donc, ne rejetons pas ces résultats expérimentaux qui ne sont nullement remis en cause mais leur interprétation.

L'univers est constitué à 99% de matière noire et on ne sait pas encore la définir avec exactitude. Je ne suis pas un expert en physique quantique. Par contre je sais une chose : l'humanité a encore beaucoup à découvrir. Par exemple, jusqu'à récemment, la vitesse de la lumière était donnée comme le maximum atteignable et ne pouvait être surpassée. Mais le fait d'avoir un univers en perpétuelle extension rend les propriétés de la matières noire intrigante à plus d'un titre. Elle accélère de manière exponentielle et donc va plus vite que la vitesse de la lumière depuis le temps que l'univers existe. Ses applications sont multiples mais on pense tout de suite à la machine à voyager dans le temps tel qu'on le conçoit, nous, terriens. Le temps pas la machine.

De même, la physique quantique n'est pas encore clairement définie. Pour l'instant nous ne savons pas entre les théories quantique à boucles ou quantique à corde laquelle est exacte. A mon avis aucune des deux n'étant prouvées ou désapprouvées, il existe certainement les deux et peut-être d'autres suivant la matière, l'environnement et le temps.

Ayant fait un bac mécanique, je me suis penché au mois d'avril de cette année (n'ayant rien d'autre à faire) sur les implications de cet univers en extension exponentielle et j'ai passé mon doctorat au CERN sur ce thème avec l'aide d'une IA pas générative pour pallier à mes modestes acquis. Par contre le quantique, j'ai du mal à bien saisir le concept. Si quelqu'un de calé sur le sujet pouvait m'expliquer en termes simples, cela m'aiderait grandement. En sachant que ma thèse sur l'extension de l'univers a donné une information cruciale pour recréer les conditions du big bang dans le GCH du CERN, mais ce n'est pas publié car en ces temps de tensions géopolitiques, cons comme on est, une arme de destruction massive deviendrait la première application. Après ça ,j'ai obtenu un professorat en physique théorique au mois de mai toujours au CERN.
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Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 26/12/2024 à 21:02
"L'univers est constitué à 99% de matière noire" on est peu de choses dans l'univers alors ?
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 9:59
Citation Envoyé par marsupial Voir le message
Par exemple, jusqu'à récemment, la vitesse de la lumière était donnée comme le maximum atteignable et ne pouvait être surpassée. Mais le fait d'avoir un univers en perpétuelle extension rend les propriétés de la matières noire intrigante à plus d'un titre. Elle accélère de manière exponentielle et donc va plus vite que la vitesse de la lumière depuis le temps que l'univers existe.
Il me semble que tu parles de l'énergie noire (qui est responsable de l'accélération de l'expansion de l'univers) et non de la matière noire ici. Effectivement on peut mesurer des vitesses supérieures à celle de la lumière, mais il s'agit de l'espace-temps lui-même, le "conteneur" qu'est l'univers. Donc ça ne contredit pas le fait que rien parmi le "contenu" de l'univers, dont la lumière, soit plus rapide que la vitesse de la lumière.

Citation Envoyé par marsupial Voir le message
De même, la physique quantique n'est pas encore clairement définie. Pour l'instant nous ne savons pas entre les théories quantique à boucles ou quantique à corde laquelle est exacte. A mon avis aucune des deux n'étant prouvées ou désapprouvées
La physique quantique est contre-intuitive mais bien définie et fonctionne remarquablement bien (voir les équations de fonction d'onde, ou bien les ordinateurs quantiques). La théorie des cordes et théorie de gravitation quantique à boucle sont une tentative de fusionner la physique classique (à grande échelle, incluant la gravité) et la physique quantique (à petit échelle). La fusion est effectivement complexe mais n'empêche l'une et l'autre de fonctionner. Cela dit oui, aucune des deux n'a été validée expérimentalement.
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Avatar de mach1974
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 12:10
Je rappelle que les expériences du CERN sur la comparaison entre l'hydrogène et l'anti hydrogène n'ont pas montré de violation de la super symétrie ni de CPT . La notion de G négatif reste dans TOP GUN pour le mig 28
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Avatar de mach1974
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 12:11
je rappelle que la vitesse de la lumière dans un mirage gravitationnel crée une courbure de la lumière sqr (c/V) sans temps négatif
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 13:21


Bonjour à tous. Comme dit dans l'intitulé, je ne comprend pas grand chose (pour ne pas dire rien) sur le sujet. Mais je me pose toujours des questions concernant tout cela. Ces question vont peut-être paraître ridicules, mais comme le ridicule ne tue pas, je me lance.

1./ La vitesse de la lumière est considérée comme une constante (300.000 K/s). Hors, j'ai lu par ailleur qu'au moment du BigBang, la vitesse de l'explosion a, ai-je compris, été plus rapide que la lumière. Est-ce vrai ou vraisemblable. Si oui, comment prendre comme acquit une vitesse constante pour la lumière.

2./ Le "temps" ne s'écoule pas toujours à la même vitesse. Une expérience a prouvé cela depuis longtemp avec 2 horloges à des altitudes différentes me semble t-il. Si le temps ne s'écoule pas à la même "vitesse" en tout point, comment la vitesse de la lumière peut-elle être une constante.

3./ Il est généralement admis qu'on ne peut pas se déplacer plus vite que la lumière. Hors, cette même lumière semble pouvoir être avalée par un "trou noir", et donc être ralentie tellement qu'on ne la voit pas/plus se déplacer dans le trou noir.

4./ Comment la vitesse de la lumière a-t-elle été calculée ? Et comment peut-on affirmer qu'il ne peut pas avoir d'autre "chose" qui se déplacerait plus rapidement ?

5./ On dit que l'univer est en expension, et que cette expension s'accélère. Comment alors expliquer que des galaxies se "rapprochent" ? (comme la voie lactée et proxima du centaure ?

6./ Comment peut-on "calculer" l'âge de l'univers alors qu'il est en expension et que cette dernière s'accélère ?

7./ L'Univer étant en expension, a-t-on su déterminer quel est son centre (le point de départ du BigBang) ?

8./ Toujours concernant l'expension et l'éccélération de cette expension, il arrivera un moment ou tout sera tellement éloigné de tout, que l'univer deviendra noir car la lumière n'aura plus de temps de "parvenir" jusqu'a nous. Je ne peux m'expliquer cela que si, à un moment donné, la vitesse de l'expension dépasse la vitesse de la lumière, non ?

9./ Une petite dernière. Avec cette expension, arrivera-t-il un moment où cette expension disloquera les galaxies ? Ou bien ces dernières resteront-elles "groupées" et nous pourrons toujour voir au minimum, les étoiles de notre galaxie (qui resterait un tout) ?

Voilà, si quelqu'un peu répondre à ces questions, j'en serais ravi, car ce sont des choses qui me dépassent.

Merci, Bàv, et Peace & Love.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 21:17


Citation Envoyé par Daïmanu Voir le message
Voilà, j'ai tenté de répondre à tes questions, mais la relativité est assez complexe à comprendre, donc j'espère que ça t'en aura donné un avant-goût.
Un grand merci pour tes réponses. Je suis conscient que c'est un domaine compliqué a "vulgariser". Un point positif, c'est qu'il semble que des scientifiques de haut vol dans ce domaine, se posent les même questions que moi

BàT et Peace & Love.
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